Billet invité
Par petites touches successives, ce qui était impensable devient admis du bout des lèvres. Devant une évidence fort tardivement reconnue – la réduction du déficit est tout simplement impossible sans croissance, et celle-ci ne peut pas redémarrer si l’austérité imposée y fait obstacle – une réduction de la peine des Grecs commence à être ouvertement envisagée sous forme d’une restructuration de leur dette (estimée à globalement 340 milliards d’euros). Ces premiers craquements au sein d’un univers bétonné de certitudes en annoncent d’autres.
Wolfgang Schaüble, le ministre des finances allemand, avait tiré le premier en suggérant la possibilité d’envisager … Lire la suite